Des membres du personnel de l’hôpital et de la prison ont aidé Arfa Houcine Yerres à s’évader

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Un avis de recherche a été lancé par les autorités à l’encontre du dénommé Arfa Hourcine Yerres, suite à son évasion le 28 décembre dernier. Agé de 54 ans, de nationalité française, il a été incarcéré le 27 juin 2017 pour détention illégale d’armes à feu et de munition, avec tout un arsenal de treillis militaires comme des tenues de camouflages, un fusil et des grenades. Il serait également accusé de tentative de kidnapping ainsi que d’usurpation de fonction et association de malfaiteurs.

Ainsi, la Police a diffusé l’avis de recherche à la télévision ce mardi, en mentionnant aussi sa femme Marie Claude Arfa, également recherchée pour complicité. Cependant, alors que les autorités sont engagées dans de vives recherches, les deux individus dits dangereux sont déjà arrivés à bon port à Paris ce lundi, selon des sources concordantes. Un fait d’ailleurs confirmé par son avocat Philippe Gumery, attestant que son client est bel et bien de retour en France. Il a même déjà relaté les évènements de son évasion, en avançant son état de santé comme argument. « J’allais mourir si je ne m’évadais pas », s’est-il défendu. Il avait effectivement des problèmes de santé qui l’ont fait transféré à la maison centrale d’Antanimora, depuis lequel il effectuait des va-et-vient jusqu’à l’hjra.

Son état, se détériorant de plus en plus, il a de demander à être évacué d’urgence à la Polyclinique d’Ilafy le 28 décembre, jour de son évasion. Escorté par des agents pénitenciers depuis Antanimora, Arfa Houcine a été enlevé par ses complices en cours de route. La logique de l’histoire incrimine tout de suite ces agents, qui, sans même avoir l’autorisation de leurs supérieurs, ont décidé d’effectuer l’évacuation. Houcine a d’ailleurs mentionné ses complices comme étant le personnel lors de ses aveux. Il a aussi raconté avoir fait un voyage de  15 heures en Pirogue pour atteindre l’Ile française à Mayotte avant de regagner Paris. Comme complices donc, on peut citer les membres du personnel de l’hôpital où il a été soigné, les agents pénitenciers chargés de garder lui et sa femme, les polices des frontières et le personnel travaillant au sein de l’émigration qui aurait préparé des passeports pour les deux évadés. Qu’en est-il de l’enquête menée auprès de ces personnes citées ?

Quoiqu’il en soit, cet homme et son épouse restent de dangereuses personnes compte tenu des accusations qui pèsent contre elles. Et la Police Nationale malgache est déterminée à ne pas mettre le point final de cette histoire.

 

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